[Batocera #06] Les consoles de salon Nintendo (NES, Super NES, N64, GameCube, Wii, et WiiU)

Bonjour et bienvenue pour cette nouvelle vidéo consacrée à Batocera sur Steam Deck, avec au programme aujourd’hui : les consoles de salon de Nintendo (NES, Super NES, N64, GameCube, Wii, et WiiU).

La NES et la Super NES

Choix des émulateurs

Commençons avec la NES et la Super NES, qui fonctionnent toutes deux avec le même émulateur : RetorArch. Cependant, les cœurs sont différents pour chaque machine.

Pour la NES nous avons : FCE Ultra (FCEUMM), Mesen et Nestopia. Tandis que pour la Super NES nous avons : BSNES, BSNES HD, Mesen-S, Snes9x et Snes9x Next.

Vous pouvez bien entendu changer le cœur par défaut via Batocera. Pour cela, sélectionnez la console dans le menu principal, appuyez sur le bouton « SELECT », puis allez dans la « configuration avancée du système » pour modifier l’émulateur.

Pour ma part, j’ai choisi Mesen pour la NES et Mesen-S, pour la Super NES.

Installation des fichiers Bios et ROMs

Aucun fichier BIOS n’est nécessaire pour le bon fonctionnement des différents émulateurs. Passons donc directement aux fichiers ROMs.

Pour la NES, vos jeux (version cartouche) doivent être copiés à l’emplacement suivant :

  • roms/nes

Les formats supportés sont : .nes, .unif, .unf, .zip, et .7z.

Pour la Super NES, vos jeux (version cartouche) doivent être copiés à l’emplacement suivant :

  • roms/snes

Les formats supportés sont : .smc, .fig, .sfc, .gd3, .gd7, .dx2, .bsx, .swc, .zip, et .7z.

Installation des versions disquettes et CD

Toutefois, sachez qu’il existe des versions « disques » pour ces deux consoles.

Pour rappel, la NES, ou Famicom, disposait d’un module supplémentaire, disponible uniquement au Japon, qui pouvait accueillir des jeux au format disquette.

Quant à la Super NES, vous savez peut-être que Nintendo souhaitait initialement collaborer avec Sony pour développer un équivalent au Mega CD de Sega, et même concevoir une console Nintendo utilisant un lecteur CD. Cependant, ce partenariat a échoué, entraînant l'abandon du projet de module CD pour la Super Nintendo et de la console Nintendo Play Station.

Des années plus tard, un développeur nommé Near a imaginé ce que cela aurait donné en permettant la création de versions « MSU-1 » (Media Streaming Unit 1) de jeux Super NES via des émulateurs compatibles. Ces versions améliorées des jeux originaux tirent parti des avantages du support CD pour la Super NES, comme une réorchestration complète de la bande-son.

Bien qu’au sein de Batocera, les deux « modules » soient inclus dans le système de base, l’installation des ROMs correspondantes se fait différemment.

Ainsi, vos jeux NES au format « .fds » doivent être copiés à l’emplacement suivant :

  • roms/fds

À cela s’ajoute un fichier nécessaire à la bonne prise en charge des jeux, nommé « disksys.rom », et qui doit être copié dans le dossier « bios ».

Quant à vos jeux Super NES MSU-1, au format « .smc » ou « .sfc », ils doivent être copiés à l’emplacement suivant :

  • roms/snes-msu1

Je ne vais pas m’étendre sur le fonctionnement des versions MSU-1. Mais sachez qu'en général, il s’agit d’un patch et d’un ensemble de fichiers à appliquer sur la ROM originale d’un jeu. Pour plus d’informations, je vous encourage à faire une petite recherche sur Internet ou à consulter ce lien.

À noter que, par défaut, les systèmes Family Computer Disk System et Super Nintendo MSU-1 sont regroupés avec leur console respective. Toutefois, vous pouvez changer cela en appuyant sur le bouton « START » à partir du menu principal de Batocera, puis en vous rendant dans les « paramètres des collections » et en décochant « Family Computer Disk System » et « Super Disc System (MSU1) » dans les « Systèmes groupés ».

Configuration des systèmes

Comme d’habitude, vous pouvez modifier les paramètres de chaque système via Batocera.

Pour ce faire, choisissez la console souhaitée à partir du menu principal, appuyez sur le bouton « SELECT », et rendez-vous dans la « configuration avancée du système ».

Honnêtement, je n’ai rien de particulier à vous conseiller, à part de sélectionner Vulkan comme API.

Vous pouvez également le faire pour chaque jeu. Pour cela, après avoir choisi la console, sélectionnez votre jeu et maintenez le bouton « A ». Puis, dans le menu de droite qui s’affiche, vous pourrez alors accéder à la « configuration avancée du jeu » ou « scraper » directement votre jeu.

Enfin, une fois en jeu, si vous appuyez sur les boutons « SELECT » + « A », vous aurez accès au menu rapide de RetroArch.

----------

Voilà, ce sera tout pour la NES et la Super NES de Nintendo.

N64

Choix des émulateurs

Passons donc maintenant à la N64, pour laquelle Batocera propose deux émulateurs : RetroArch, avec les cœurs Mupen64Plus et ParaLLEl_N64, ainsi que Mupen64Plus, avec les noyaux GLideN64, GLideN64mk2 et Rice.

Vous pouvez bien entendu changer l’émulateur par défaut via Batocera. Pour cela, sélectionnez la console dans le menu principal, appuyez sur le bouton « SELECT », puis allez dans la « configuration avancée du système » pour changer l’émulateur.

Pour ma part, j’ai choisi Mupen64Plus avec le noyau GLideN64.

Installation des fichiers Bios et ROMs

Pour fonctionner, aucun de ces émulateurs n’a besoin de fichier supplémentaire, sauf peut-être pour les jeux N64DD. Pour en savoir plus, je vous renvoie vers le wiki de Batocera dédié à la machine.

Pour rappel, la N64 disposait d’un module complémentaire capable d’accueillir des jeux sur disque magnétique. Toutefois, ce module fut un échec et n’était disponible qu’au Japon. Par conséquent, les jeux sont principalement en japonais et peu nombreux.

Quant aux ROMs, vous devez copier vos jeux dans les emplacements suivants :

  • roms/n64 (cartouche)
  • roms/n64dd (disque)

Les formats acceptés sont : .z64, .n64, .v64, ainsi que .zip et .7z, mais uniquement avec RetroArch.

Configuration du système

Comme d’habitude, vous pouvez modifier les paramètres du système via Batocera.

Pour ce faire, choisissez la console souhaitée à partir du menu principal, appuyez sur le bouton « SELECT » et allez dans la « configuration avancée du système ».

Honnêtement, je n’ai rien de particulier à vous conseiller, sauf peut-être de configurer le filtrage anisotropique et l’anti-aliasing, et comme d’habitude de choisir Vulkan comme API.

Vous pouvez également le faire pour chaque jeu. Pour cela, près avoir choisi la console, sélectionnez votre jeu et maintenez le bouton « A ». Puis, dans le menu de droite qui s’affiche, vous pourrez alors accéder à la « configuration avancée du jeu » ou « scraper » directement votre jeu.

Enfin, une fois en jeu, si vous appuyez sur les boutons « SELECT » + « A », vous aurez accès au menu rapide de RetroArch. En revanche, il n’y a pas de menu rapide pour Mupen64Plus.

----------

Voilà, ce sera tout pour la N64.

La GameCube et la Wii

Choix de l’émulateur

Passons donc maintenant à la GameCube et à la Wii, qui partagent le même émulateur : Dolphin, disponible en version stand-alone et via RetroArch. Pour ma part, j’ai choisi la version stand-alone, mais vous verrez que la version RetroArch est préférable dans certains cas.

Vous pouvez bien entendu changer l’émulateur par défaut via Batocera. Pour cela, sélectionnez la console dans le menu principal, appuyez sur le bouton « SELECT », puis allez dans la « configuration avancée du système » pour changer l’émulateur.

Installation des fichiers Bios et ROMs

Selon la documentation de Batocera, aucun fichier BIOS n’est nécessaire pour le bon fonctionnement des jeux GameCube. Cependant, lorsque vous lancerez votre premier jeu GameCube, il est possible qu’un message d’alerte s’affiche.

Vous pouvez simplement passer outre en sélectionnant « OK » et lancer votre jeu sans problème. Sinon, en cas de doute, copiez les fichiers « IPL.bin » pour chaque région à l’emplacement suivant :

  • bios/GC

En revanche, vous aurez besoin du fichier « NAND » de la Wii pour la version RetroArch de Dolphin, que vous devrez copier à l’emplacement suivant :

  • bios/dolphin-emu/Sys

En ce qui concerne les ROMs, vous devez copier vos jeux GameCube vers l’emplacement suivant :

  • roms/gamecube

Les formats supportés sont : .gcm, .iso, .gcz, .ciso, .wbfs, .rvz, .elf, .dol, .m3u (multidisque).

Quant aux jeux Wii, vous devez les copier vers l’emplacement suivant :

  • roms/wii

Les formats supportés sont : .gcm, .iso, .gcz, .ciso, .wbfs, .wad, .rvz, .elf, .dol, .json, .m3u (multidisque).

Configuration de Dolphin

Pour configurer Dolphin, commencez par appuyer sur le bouton « ... » du Steam Deck à partir du menu principal de Batocera afin d’ouvrir le navigateur de fichiers. Puis, rendez-vous dans « Applications » à gauche et double-cliquez sur « dolphin-config ».

Ensuite, allez dans « Options » et sélectionnez la catégorie qui vous intéresse, ou cliquez directement sur « Configurer », « Graphismes » ou « Manettes » selon ce que vous souhaitez paramétrer. Notez qu’une partie des options peut être modifiée directement via Batocera.

En cliquant sur « Configurer », vous pourrez configurer la langue de l’émulateur et du système. Pour cela, rendez-vous dans l’onglet « Interface » pour changer la langue de l’interface, bien que cela ne soit pas nécessaire. Dans l’onglet « GameCube », vous pouvez également changer la langue du système, de même dans l’onglet « Wii ».

Pour le reste, libre à vous de modifier certaines options si vous le jugez nécessaire, mais personnellement, je n’ai rien touché de plus.

Configuration des systèmes

Comme d’habitude, vous pouvez modifier les paramètres de chaque système via Batocera.

Pour ce faire, choisissez la console souhaitée à partir du menu principal, appuyez sur le bouton « SELECT » et allez dans la « configuration avancée du système ».

Pour la GameCube et la Wii, je vous conseille :

  • dans la catégorie « Affichage », d'activer la Vsync ;
  • dans la catégorie « Rendu », de sélectionner « Vulkan » comme API, de régler la « résolution de rendu » sur « 2x (720p) », de régler le « Filtrage Anisotropique » et l’« Anti-aliasing », ou encore d'activer le préchargement des shaders (« Shaders de pré-cache »).

Enfin, une fois en jeu, si vous appuyez sur les boutons « SELECT » + « A », vous aurez accès au menu rapide de RetroArch. En revanche, il n’y a pas de menu rapide pour Dolphin. 

Vous pouvez également modifier ces paramètres pour chaque jeu. Pour cela, après avoir choisi la console, sélectionnez votre jeu et maintenez le bouton « A ». Puis, dans le menu de droite qui s’affiche, vous pourrez alors accéder à la « configuration avancée du jeu » ou « scraper » directement votre jeu. 

Cela sera bien pratique pour configurer le type de manette que vous voulez émuler avec la Wii selon le jeu auquel vous jouez.

Configuration de l’émulation de la Wiimote

Et justement, parlons de l’émulation de la Wiimote, car c’est probablement la chose qui vous prendra le plus la tête…

Première méthode

La première méthode, censée être la plus simple mais qui ne fonctionne pas toujours correctement, consiste à activer l’émulation de la Wiimote et à choisir la configuration émulée à partir de Batocera.

Pour cela, il suffit de se rendre dans les « paramètres avancés du jeu », d’activer l’émulation de la Wiimote dans « Manettes » et de « personnaliser les manettes et Wiimotes émulées » parmi les différentes options disponibles.

Pour le jeu MadWorld, qui servira ici d'exemple, ce sera donc la configuration « Wiimote Latérale + Nunchuck ».

En théorie, le déplacement se ferait donc avec le stick gauche, la secousse du Nunchuck avec la gâchette gauche, les mouvements de la Wiimote avec le stick droit, et la secousse de la Wiimote avec la gâchette droite. Ou quelque chose d’approchant et surtout de jouable. Sauf qu’en pratique, en tout cas avec MadWorld, cela ne fonctionne pas du tout…

Néanmoins, si cela vous chante, vous pouvez faire votre propre configuration en créant un fichier dans le dossier « roms » portant le même nom que votre jeu (format inclus) et en ajoutant à la fin « .cfg ». Par exemple, pour MadWorld, cela donnerait « MadWorld.iso.cfg ».

Vous trouverez normalement tout ce qu’il faut sur le wiki dédié. Au passage, je vous conseille de l'afficher en anglais pour avoir les bonnes commandes à insérer.

En vous souhaitant bon courage, parce que moi, j’y ai passé tout un après-midi avant de laisser tomber, tant c’était un véritable calvaire…

Seconde méthode

La seconde méthode consiste à renommer le fichier du jeu pour y ajouter une extension entre le titre et le format, déterminant ainsi le type de Wiimote émulée. À condition, bien sûr, d’avoir activé l’émulation dans les « paramètres avancés du jeu » et d’avoir rafraîchi la liste de vos jeux après avoir renommé le fichier.

Voici la liste des extensions possibles pour les différents types d’émulation disponibles :

  • .side : pour la Wiimote latérale ;
  • .cc : pour le contrôleur classique (ne fonctionne qu’avec les jeux compatibles).

À cela s’ajoute la possibilité de choisir la configuration des joysticks gauche et droit avec une combinaison des extensions suivantes :

  • i : pour la Wiimote en mode infrarouge (visée) ;
  • s : pour la Wiimote en mode balance (secousse et mouvement) ;
  • t : pour la Wiimote en mode inclinaison (à l’horizontale) ;
  • n : pour le Nunchuck.

En pratique, pour MadWorld, on va donc :

  • renommer le jeu en « MadWorld.ns.iso » (« .ns » pour le Nunchuck à gauche et la Wiimote en mode balance à droite) ;
  • et activer l’émulation de la Wiimote dans les « paramètres avancés du jeu ».

Et le résultat pourrait être presque jouable. Après tout, les mouvements de la Wiimote avec le stick droit sont bien reconnus, une fois que l’on a compris qu’il faut « valider » avec la gâchette gauche. Sauf que certaines commandes semblent absentes, comme la possibilité de faire une esquive arrière en secouant le Nunchuck…

Mais gardez tout de même cette méthode en tête, car elle pourrait vous être utile pour d’autres jeux.

Troisième méthode

Enfin, la troisième méthode est la plus simple : sélectionner l’émulateur « liberto:dolphin », le configurer, et modifier le « type du contrôleur 1 » selon ce que vous souhaitez (ici « Wiimote+Nunchuck »).

On obtient a alors un résultat jouable, en tout cas pour MadWorld. De plus, on peut modifier l’attribution des commandes via le menu rapide de RetroArch, ce qui est pratique pour inverser le bouton A et le bouton B, par exemple.

Seule ombre au tableau : il est impossible d’émuler le moindre mouvement de la Wiimote avec le Stick Analogique Droit, tout simplement parce que RetroArch ne propose pas l’option « Balance » pour la Wiimote (seul le mode « Tilt » est disponible). De même, il est impossible de sélectionner une orientation pour « Shake Wiimote ». Une option « Shake Wiimote X » et « Shake Wiimote Y » aurait été, par exemple, bien pratique.

Par conséquent, il est impossible de terminer le tutoriel de MadWorld…

La dernière solution serait donc de passer directement par l’émulateur pour configurer les commandes du Steam Deck comme on le souhaite. Mais à ce moment-là, autant passer par Emudeck.

Triforce

Enfin, un petit mot pour terminer sur la Triforce, une machine arcade développée par Nintendo, Namco et Sega, qui est émulée par une version spécifique de Dolphin.

Globalement, tout ce qui a été énoncé pour l’émulateur Dolphin s'applique à Dolphin Triforce, à quelques détails près.

Tout d’abord, l’emplacement des ROMs est le suivant :

  • roms/triforce

Les formats acceptés sont : .gcm, .iso, .gcz, .ciso, .wbfs, .elf, .dol, .m3u (multidisque).

Sachez également que cet émulateur est encore en développement et que la plupart des jeux ne fonctionnent pas correctement ou demandent certaines manipulations. Pour en savoir plus, je vous renvoie vers le wiki de Batocera dédié à la Triforce.

----------

Voilà ce sera tout pour la GameCube, la Wii et la Triforce.

WiiU

Choix de l’émulateur

Terminons donc avec la console WiiU, pour laquelle Batocera ne propose qu’un seul émulateur : Cemu, dans sa version stand alone.

Installation des fichiers BIOS et ROMs

Bien qu’aucun fichier BIOS ne soit nécessaire, un fichier texte nommé « keys.txt », qui regroupe l’ensemble des clés de jeu, est cependant indispensable. 

Ce fichier doit être copié à l’emplacement suivant :

  • bios/cemu

En ce qui concerne les fichiers ROMs, il suffit de copier vos jeux à l’emplacement suivant :

  • roms/wiiu

Les formats supportés sont : .wup (fichier d’installation, non recommandé), .wud, .wua (recommandé), .rpx, et .wux.

Enfin, si vous souhaitez copier un cache de shaders complet que vous avez téléchargé sur Internet, placez-le dans le répertoire suivant :

  • \userdata\system\cache\cemu

Notez que le chargement des shaders au premier lancement du jeu peut prendre un certain temps.

Configuration de Cemu

Pour configurer Cemu, commencez par appuyer sur le bouton « … » du Steam Deck à partir du menu principal de Batocera pour ouvrir le navigateur de fichiers. Ensuite, rendez-vous dans « Applications » à gauche et double-cliquez sur « cemu-config ».


Ensuite, allez dans « Options » dans la barre de menu en haut, où vous pouvez sélectionner la langue de la console.

Éventuellement, en cliquant ensuite sur « General settings », vous pouvez paramétrer différents éléments de l’émulateur, même si cela n'est pas forcément nécessaire puisque vous pouvez également le faire via Batocera.

Par ailleurs, si vous cliquez sur « File » et que vous sélectionnez « Install game title, update, or DLC… », vous pourrez installer un jeu (non recommandé), une mise à jour ou des DLCs.

Enfin, si vous choisissez « Options » puis « Graphics Pack », vous ouvrez une nouvelle fenêtre qui vous permettra de télécharger et d’activer différents packs graphiques communautaires pour améliorer le rendu visuel et les performances de vos jeux.

Pour cela, cliquez tout simplement sur « Download latest community graphic pack » (en bas à droite) pour télécharger les derniers packs. Ensuite, il ne reste plus qu’à sélectionner le jeu et activer les différents mods disponibles à votre convenance, en sachant que certains d’entre eux peuvent provoquer des bugs.

Configuration du système

Comme d’habitude, vous pouvez modifier les paramètres du système via Batocera.

Pour ce faire, choisissez la console souhaitée à partir du menu principal, appuyez sur le bouton «SELECT» et allez dans la « configuration avancée du système ».

Personnellement je vous recommande de sélectionner Vulkan comme API,  d’éventuellement modifier le pourcentage de vibration si vous le souhaitez, et plus bas dans les options avancées, d’activer la « compilation asynchrone des shaders » et de changer la langue pour le français.

Vous pouvez également configurer les paramètres pour chaque jeu individuellement. Pour cela, après avoir choisi la console, sélectionnez votre jeu et maintenez le bouton « A ». Puis dans le menu de droite qui s’affiche, vous pourrez alors accéder à la « configuration avancée du jeu » ou « scraper » directement votre jeu.

Installation de la reconnaissance du Gyroscope

Par défaut, le gyroscope de la manette WiiU est simulé via la souris. Dans le cas du Steam Deck, il faut alors appuyer sur l’un des boutons de poignées (correspondant au clic droit) et ensuite utiliser le trackpad droit. Ce n’est pas parfait, mais cela fonctionne !

Néanmoins, contrairement à l’émulation de la Wiimote sur Wii, qui est une véritable galère, il existe une solution plus simple pour que le gyroscope du Steam Deck soit pris en charge pour la WiiU : Batocera-extra (lien en description). Une solution qui n’est malheureusement pas disponible par défaut dans Batocera, et c’est bien dommage.

Au passage, j'en profite pour remercier les membres du Discord de Batocera qui m’ont apporté cette solution. 

Pour installer Batocera-extra, deux méthodes s’offrent à vous :

  1. Utiliser le terminal interne, nommé « Xterm », de Batocera (disponible dans le navigateur de fichiers, rubrique « Applications») et pour laquelle un clavier branché sur votre Steam Deck sera nécessaire.
  2. Utiliser le terminal SSH à partir de votre ordinateur via WinSCP (qui est la solution que je vais utiliser ici).
Une fois le terminal ouvert, tapez (ou copiez/collez) le code suivant et validez :
  • mkdir -p /userdata/extra && wget -O - https://github.com/git-developer/batocera-extra/tarball/main | gunzip | tar x --strip-components 1 -C /userdata/extra

Ensuite, tapez et validez successivement les commandes suivantes :

  • /userdata/extra/bin/extra-services register
  • batocera-services enable extra_patches
  • batocera-services start extra_patches

Une fois cela fait, vous pouvez fermer le terminal et vous rendre sur le menu principal de Batocera. Appuyez sur « Start », puis rendez-vous dans les « paramètres système » et sélectionnez « services » (tout en bas).

Vous devriez alors voir plusieurs boutons activables, selon le type reconnaissance que vous souhaitez. Dans notre cas, c’est « Motion_Steam_Deck » qui nous intéresse pour la reconnaissance du gyroscope du Steam Deck avec la Wii U.

Il ne vous reste plus qu’à lancer votre jeu et à croiser les doigts pour que cela fonctionne (sinon, désactivez l’option).

----------

Voilà, ce sera tout pour la Wii U et pour la prise en charge des consoles de salon de Nintendo par Batocera.

Je ne vous le cache pas, même si j’apprécie beaucoup Batocera pour sa simplicité, l’émulation de la Wii et de la WiiU me fait cependant préférer EmuDeck.

Autre problème, PrimeHack, n'est surprenamment pas pris en charge par Batocera, au contraire d’EmuDeck… Il existe cependant une solution, que j’aborderais peut-être plus tard.

Quoiqu’il en soit, comme d’habitude, je vous conseille d’explorer le wiki de Batocera pour en savoir plus sur les différents systèmes abordés dans ce guide (liens en description).

Commentaires