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Bien qu'il ne s'agisse pas cette fois-ci d'une adaptation de roman, cette seconde saison de The Terror, sous-titrée Infamy, reprend toutefois le même concept qui avait guidé la plume de Dan Simmons. À savoir, s'appuyer sur un événement historique, ici le traitement des Nippo-Américains pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en y ajoutant un élément fantastique sous la forme d'une créature surnaturelle issue du folklore japonais.
Si j'avais jugé le récit de la première saison plus adapté pour le cinéma, force est de constater que le scénario d'Infamy est bien plus adapté au format épisodique. L'histoire est plus consistante, avec plusieurs intrigues qui s'entremêlent et se révèlent au fil des épisodes. La série aborde également plusieurs sujets, notamment l'enfermement de la population japonaise sur le sol américain, mais aussi la culture japonaise, ses particularités et ses mythes.
Les auteurs s'amusent également à jouer un peu avec les spectateurs en les perdant parfois en coupant le récit à des endroits clés, avant de révéler plus tard ce qui s'est produit entre-temps. De même, bien que la forme de l'entité maléfique soit rapidement révélée, ce n'est qu'à partir du milieu de la série que l'on commence réellement à comprendre ses véritables intentions.
Pour autant, le récit ne se veut pas inutilement complexe. Les auteurs de la série ont surtout cherché à nous raconter une histoire bien écrite, avec quelques petits effets pour pimenter le tout. Un gros effort d'écriture et de mise en scène a été fait, et certains plans sont même absolument magnifiques, tout en conservant ce qui faisait la qualité de la saison précédente, à l'exception malheureusement de la musique qui n'est pas mémorable.
Enfin, je salue une nouvelle fois la sobriété avec laquelle est abordé l'aspect horrifique de la série. Celle-ci repose davantage sur l'histoire, l'ambiance, le contexte et quelques scènes dérangeantes, plutôt que sur le gore et des jumps scares faciles.
Malheureusement, le scénario n'est pas sans quelques petits défauts. Par exemple, après l'accident de jeep de Chester, l'épisode se termine et on ignore ce qu'il se passe ensuite jusqu'à son retour aux États-Unis. On peut certes imaginer comment les choses ont pu se produire, cependant, on se demande comment ont réagi les marines en découvrant un cadavre en état de décomposition avancée à côté du véhicule accidenté, ou comment Chester a pu se défendre face à ce qui ressemblait à une tentative de fuite, même si son compagnon le menaçait clairement avec son arme. Ou plus simplement, comment le Yurei a pu revenir aux États-Unis.
Certes, je peux comprendre que ces détails ne soient pas tous essentiels et que leur absence ne nuise finalement pas trop à l'ensemble du récit, mais ne pas les traiter laisse tout de même quelques petits trous de narration peu élégants. Surtout, que l’on sent que les auteurs se sont retrouvés piégés par leur histoire, ne sachant plus trop comment la conclure. Ils ont alors créé le personnage de Jirou, qui semble sortir un peu de nulle part, sans pour autant que son apparition soit incohérente. D'autant plus qu'une fois la série terminée, on ignore ce qu'il advient du frère jumeau.
A-t-il disparu après que le Yurei ait été vaincue ? Yuko et la Petite Maison du Paradis ne s'étant pas évaporés après qu’elle se soit débarrassée de son ancêtre qui l'avait kidnappée, il est peu probable que ce soit également le cas pour le petit frère. Peut-être a-t-il disparu suite à l'intervention de Yuko dans son passé ? Probablement pas, car la magie utilisée n'a rien à voir avec le voyage dans le temps. Si un esprit disparaît, il s'agit de celui de la photo et non de celui de l'être dans son ensemble. De plus, les cas de Yuko et de Jirou sont assez particuliers, car ils ne sont plus que des esprits. Au final, il est plus probable que Jirou soit devenu un esprit errant, seul dans le Petit Paradis, pour ensuite à son tour devenir un Yurei qui hantera la famille Nakayama.
En conclusion, malgré quelques petits défauts, The Terror Infamy est, pour moi, bien meilleure que la première saison qui n'était déjà pas mauvaise en soi. Elle est mieux réalisée, mieux écrite et surtout beaucoup plus adaptée au format épisodique.
Si j'avais jugé le récit de la première saison plus adapté pour le cinéma, force est de constater que le scénario d'Infamy est bien plus adapté au format épisodique. L'histoire est plus consistante, avec plusieurs intrigues qui s'entremêlent et se révèlent au fil des épisodes. La série aborde également plusieurs sujets, notamment l'enfermement de la population japonaise sur le sol américain, mais aussi la culture japonaise, ses particularités et ses mythes.
Les auteurs s'amusent également à jouer un peu avec les spectateurs en les perdant parfois en coupant le récit à des endroits clés, avant de révéler plus tard ce qui s'est produit entre-temps. De même, bien que la forme de l'entité maléfique soit rapidement révélée, ce n'est qu'à partir du milieu de la série que l'on commence réellement à comprendre ses véritables intentions.
Pour autant, le récit ne se veut pas inutilement complexe. Les auteurs de la série ont surtout cherché à nous raconter une histoire bien écrite, avec quelques petits effets pour pimenter le tout. Un gros effort d'écriture et de mise en scène a été fait, et certains plans sont même absolument magnifiques, tout en conservant ce qui faisait la qualité de la saison précédente, à l'exception malheureusement de la musique qui n'est pas mémorable.
Enfin, je salue une nouvelle fois la sobriété avec laquelle est abordé l'aspect horrifique de la série. Celle-ci repose davantage sur l'histoire, l'ambiance, le contexte et quelques scènes dérangeantes, plutôt que sur le gore et des jumps scares faciles.
Malheureusement, le scénario n'est pas sans quelques petits défauts. Par exemple, après l'accident de jeep de Chester, l'épisode se termine et on ignore ce qu'il se passe ensuite jusqu'à son retour aux États-Unis. On peut certes imaginer comment les choses ont pu se produire, cependant, on se demande comment ont réagi les marines en découvrant un cadavre en état de décomposition avancée à côté du véhicule accidenté, ou comment Chester a pu se défendre face à ce qui ressemblait à une tentative de fuite, même si son compagnon le menaçait clairement avec son arme. Ou plus simplement, comment le Yurei a pu revenir aux États-Unis.
Certes, je peux comprendre que ces détails ne soient pas tous essentiels et que leur absence ne nuise finalement pas trop à l'ensemble du récit, mais ne pas les traiter laisse tout de même quelques petits trous de narration peu élégants. Surtout, que l’on sent que les auteurs se sont retrouvés piégés par leur histoire, ne sachant plus trop comment la conclure. Ils ont alors créé le personnage de Jirou, qui semble sortir un peu de nulle part, sans pour autant que son apparition soit incohérente. D'autant plus qu'une fois la série terminée, on ignore ce qu'il advient du frère jumeau.
A-t-il disparu après que le Yurei ait été vaincue ? Yuko et la Petite Maison du Paradis ne s'étant pas évaporés après qu’elle se soit débarrassée de son ancêtre qui l'avait kidnappée, il est peu probable que ce soit également le cas pour le petit frère. Peut-être a-t-il disparu suite à l'intervention de Yuko dans son passé ? Probablement pas, car la magie utilisée n'a rien à voir avec le voyage dans le temps. Si un esprit disparaît, il s'agit de celui de la photo et non de celui de l'être dans son ensemble. De plus, les cas de Yuko et de Jirou sont assez particuliers, car ils ne sont plus que des esprits. Au final, il est plus probable que Jirou soit devenu un esprit errant, seul dans le Petit Paradis, pour ensuite à son tour devenir un Yurei qui hantera la famille Nakayama.
En conclusion, malgré quelques petits défauts, The Terror Infamy est, pour moi, bien meilleure que la première saison qui n'était déjà pas mauvaise en soi. Elle est mieux réalisée, mieux écrite et surtout beaucoup plus adaptée au format épisodique.
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