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Après avoir confié les rênes de son univers à des personnes plus talentueuses que lui dans certains domaines, George Lucas est néanmoins déterminé à reprendre le contrôle. Et cela commence très tôt avec Harrison Ford qui souhaitait voir son personnage mourir. Gary Kurtz, producteur des deux films précédents, avait alors l'idée que dans la seconde partie de l'histoire, Han Solo se sacrifierait pour sauver ses amis. Cependant, Lucas a catégoriquement refusé cette idée, car il ne voulait pas que l'un des personnages principaux meure, ces derniers étant trop importants pour la vente de produits dérivés, en particulier les jouets. D'autres désaccords ont également émergé, poussant Kurtz à quitter l'aventure.
Un autre problème est survenu lorsque Lucas a souhaité faire appel à son ami Steven Spielberg pour réaliser le troisième et dernier épisode de la trilogie, mais cela n'a pas été possible. Finalement, le poste a été attribué à Richard Marquand, qui n'a pas vraiment laissé une marque indélébile dans l'histoire du cinéma (oui, je sais, c'est une blague facile). Par ailleurs, contrairement à l'épisode 5, Lucas a été très présent sur les plateaux de tournage, notamment pour éviter les dépassements de budget, mais aussi pour maintenir un certain contrôle sur le film.
Dès lors que l'on comprend que pour George Lucas, le merchandising passe avant le film, l'ajout des Ewoks n'est alors pas si surprenant. Personnellement, je n'ai rien contre ces adorables petites créatures. Après tout, Star Wars a toujours eu un côté familial, bien qu'il soit plus présent dans ce sixième épisode. Cependant, le véritable problème des Ewoks réside dans leur impact sur l'histoire, notamment lors de la bataille finale. Certes, on peut y voir un message écologique sous-jacent, mettant en avant la victoire de la peuplade proche de la nature contre les forces impériales, symboles d'industrialisation et de destruction. On peut également interpréter ce triomphe comme l'exemple selon lequel quand on a la foi, tout est possible, même ce qui semble impossible. Cependant, il faut que cela reste un minimum crédible. Or, ici, il s'agit de peluches qui n'ont pas dépassé l'âge de pierre, mais qui parviennent pourtant à vaincre des Stormtroopers technologiquement bien supérieurs et à détruire des AT-ST. Et cela malgré l'aide des forces rebelles, l'intervention de Chewbacca qui détourne un bipode, voire même une supériorité numérique potentielle des Ewoks.
C'est d'autant plus dommage que, à l'origine, il devait s'agir de Wookiees. Mais Lucas a changé d'avis, prétendant que cela ne correspondait pas au personnage de Chewbacca. Pourtant,il aurait été tout à fait cohérent que les Wookiees et les Ewoks vivent sur la même planète et que ces derniers fassent appel à leur puissant voisin pour combattre l'Empire. Lucas est peut-être très doué pour créer des univers incroyables, mais cet épisode 6 commence à démontrer qu'il n'a pas toujours de bonnes idées.
Néanmoins, malgré la présence discutable des Ewoks, il faut admettre que le film reste bon et divertissant. Bien qu'il soit inférieur à l'épisode précédent, car plus familial et un peu trop positif à mon goût. Quoi qu'il en soit, cet épisode apporte son lot de nouveautés et offre une conclusion tout à fait satisfaisante à la trilogie.
De plus, une fois encore cet opus repousse les limites des effets spéciaux de l'époque, notamment avec la scène des motojets, ou enocre le palais de Jabba et ses nombreuses nouvelles créatures. Il est également intéressant de noter que l'idée du design de Jabba ne vient pas de Lucas lui-même. Certes, il souhaitait un monstre répugnant, en totale opposition avec ce qu'il avait imaginé pour l'épisode 4, mais c'est Phil Tippett, superviseur de la conception des créatures, qui a eu l'idée d'en faire une grosse limace visqueuse et baveuse.
En conclusion, Star Wars Episode VI: Return of the Redi est clairement l'épisode le plus faible de la trilogie originale. Moins profond, un peu trop positif et moralisateur, il n'en demeure pas moins un bon film qui reste aujourd'hui bien meilleur que de nombreux autres épisodes de la saga. Il s'agit donc d'un divertissement agréable et d'une conclusion convenable à la trilogie originale.
Un autre problème est survenu lorsque Lucas a souhaité faire appel à son ami Steven Spielberg pour réaliser le troisième et dernier épisode de la trilogie, mais cela n'a pas été possible. Finalement, le poste a été attribué à Richard Marquand, qui n'a pas vraiment laissé une marque indélébile dans l'histoire du cinéma (oui, je sais, c'est une blague facile). Par ailleurs, contrairement à l'épisode 5, Lucas a été très présent sur les plateaux de tournage, notamment pour éviter les dépassements de budget, mais aussi pour maintenir un certain contrôle sur le film.
Dès lors que l'on comprend que pour George Lucas, le merchandising passe avant le film, l'ajout des Ewoks n'est alors pas si surprenant. Personnellement, je n'ai rien contre ces adorables petites créatures. Après tout, Star Wars a toujours eu un côté familial, bien qu'il soit plus présent dans ce sixième épisode. Cependant, le véritable problème des Ewoks réside dans leur impact sur l'histoire, notamment lors de la bataille finale. Certes, on peut y voir un message écologique sous-jacent, mettant en avant la victoire de la peuplade proche de la nature contre les forces impériales, symboles d'industrialisation et de destruction. On peut également interpréter ce triomphe comme l'exemple selon lequel quand on a la foi, tout est possible, même ce qui semble impossible. Cependant, il faut que cela reste un minimum crédible. Or, ici, il s'agit de peluches qui n'ont pas dépassé l'âge de pierre, mais qui parviennent pourtant à vaincre des Stormtroopers technologiquement bien supérieurs et à détruire des AT-ST. Et cela malgré l'aide des forces rebelles, l'intervention de Chewbacca qui détourne un bipode, voire même une supériorité numérique potentielle des Ewoks.
C'est d'autant plus dommage que, à l'origine, il devait s'agir de Wookiees. Mais Lucas a changé d'avis, prétendant que cela ne correspondait pas au personnage de Chewbacca. Pourtant,il aurait été tout à fait cohérent que les Wookiees et les Ewoks vivent sur la même planète et que ces derniers fassent appel à leur puissant voisin pour combattre l'Empire. Lucas est peut-être très doué pour créer des univers incroyables, mais cet épisode 6 commence à démontrer qu'il n'a pas toujours de bonnes idées.
Néanmoins, malgré la présence discutable des Ewoks, il faut admettre que le film reste bon et divertissant. Bien qu'il soit inférieur à l'épisode précédent, car plus familial et un peu trop positif à mon goût. Quoi qu'il en soit, cet épisode apporte son lot de nouveautés et offre une conclusion tout à fait satisfaisante à la trilogie.
De plus, une fois encore cet opus repousse les limites des effets spéciaux de l'époque, notamment avec la scène des motojets, ou enocre le palais de Jabba et ses nombreuses nouvelles créatures. Il est également intéressant de noter que l'idée du design de Jabba ne vient pas de Lucas lui-même. Certes, il souhaitait un monstre répugnant, en totale opposition avec ce qu'il avait imaginé pour l'épisode 4, mais c'est Phil Tippett, superviseur de la conception des créatures, qui a eu l'idée d'en faire une grosse limace visqueuse et baveuse.
En conclusion, Star Wars Episode VI: Return of the Redi est clairement l'épisode le plus faible de la trilogie originale. Moins profond, un peu trop positif et moralisateur, il n'en demeure pas moins un bon film qui reste aujourd'hui bien meilleur que de nombreux autres épisodes de la saga. Il s'agit donc d'un divertissement agréable et d'une conclusion convenable à la trilogie originale.
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