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Au risque de casser le suspense, je l'admets bien volontiers dès le début de cet avis : oui, j'ai adoré Dans la brume, encore plus qu'Annihilation, ce qui est quand même assez dingue, même si ce sont deux films très différents. Certes, il n'atteint pas l'excellence des grands films du genre, mais bon sang, que ça fait tout de même du bien de voir un bon film français de science-fiction. Franchement, il m'a redonné l'espoir de voir à l'avenir d'autres films du même genre et de la même qualité, si ce n'est plus. D'autant que Dans la brume est l'exemple même du film qui n'a pas eu besoin d'un budget de plusieurs millions d'euros d'effets spéciaux complètement fous ou même d'un sous-texte compliqué pour être un bon film de SF. Avis donc aux professionnels et amateurs du cinéma, prenez exemple sur ce film.
Certes, le film n'est toutefois pas sans défauts, comme une petite baisse de régime au milieu du métrage. Mais rien de bien grave. On sent également quelques petites facilités scénaristiques, par exemple : pourquoi ne pas emporter plusieurs tenues ? Pourquoi ne pas en utiliser une ? Pourquoi ne pas aller chercher le copain de Sarah ? Certes, ces questions trouvent leurs réponses un peu plus tard dans le film, mais sur le moment, cela paraît quand même un peu bizarre. Bon, par contre, pour ce qui est de la scène avec le policier, on sent qu'elle est clairement là pour remettre un peu de rythme dans le film et permettre aux héros de s'en sortir. Ce n'est donc pas une scène inutile, ni illogique, ou qui sort de nulle part, mais bon, la ficelle est quand même un peu grosse à mon goût.
Cependant, je l'avoue, je suis très tatillon. Après tout, on peut facilement expliquer la plupart des défauts que je viens d'énumérer. Par exemple, une combinaison, c'est lourd, en emporter deux aurait donc été difficile. De plus, l'hôpital est un véritable labyrinthe, qui plus est partiellement en feu. Difficile donc d'y retourner pour prendre la seconde combinaison. Quant aux copains, le chien est là pour faire fuir les personnages. Et puis, d'une façon plus générale, la situation est exceptionnelle. Par conséquent, il n'est pas toujours facile de réfléchir et de réagir de la manière la plus logique qui soit. Et puis, de toute façon, on accepte aisément ce genre de petits défauts dès lors que le film nous emporte dans son histoire.
Par ailleurs, j'ajouterai que beaucoup d'autres éléments ne sont pas clairement expliqués. Et si vous avez lu ou écouté mon avis sur Annihilation, vous savez que j'aime ça. D'où vient la brume ? Du sous-sol, suite à un tremblement de terre, mais est-elle naturelle ou artificielle ? Cela, on l'ignore, et c'est tant mieux. Que va-t-il se passer à l'avenir ? La brume va-t-elle s'évaporer dans l'air et disparaître ? Ou, au contraire, tout contaminer ? Cette brume se limite-t-elle uniquement à Paris ? Tout cela, on ne le sait pas. Au mieux, on a quelques indices, comme l'alerte à la radio qui laisse penser que le pays tout entier est touché par la brume.
En conclusion, je recommande très chaudement ce film, et je ne cesserai pas de le répéter : enfin un excellent film de science-fiction français. Avis donc à tous les professionnels du cinéma, pour faire un excellent film de SF, il n'y a pas besoin d'un budget pharaonique ni de copier les Américains. Dans la brume en est la preuve. Et personnellement je veux plus de films comme ça.
Certes, le film n'est toutefois pas sans défauts, comme une petite baisse de régime au milieu du métrage. Mais rien de bien grave. On sent également quelques petites facilités scénaristiques, par exemple : pourquoi ne pas emporter plusieurs tenues ? Pourquoi ne pas en utiliser une ? Pourquoi ne pas aller chercher le copain de Sarah ? Certes, ces questions trouvent leurs réponses un peu plus tard dans le film, mais sur le moment, cela paraît quand même un peu bizarre. Bon, par contre, pour ce qui est de la scène avec le policier, on sent qu'elle est clairement là pour remettre un peu de rythme dans le film et permettre aux héros de s'en sortir. Ce n'est donc pas une scène inutile, ni illogique, ou qui sort de nulle part, mais bon, la ficelle est quand même un peu grosse à mon goût.
Cependant, je l'avoue, je suis très tatillon. Après tout, on peut facilement expliquer la plupart des défauts que je viens d'énumérer. Par exemple, une combinaison, c'est lourd, en emporter deux aurait donc été difficile. De plus, l'hôpital est un véritable labyrinthe, qui plus est partiellement en feu. Difficile donc d'y retourner pour prendre la seconde combinaison. Quant aux copains, le chien est là pour faire fuir les personnages. Et puis, d'une façon plus générale, la situation est exceptionnelle. Par conséquent, il n'est pas toujours facile de réfléchir et de réagir de la manière la plus logique qui soit. Et puis, de toute façon, on accepte aisément ce genre de petits défauts dès lors que le film nous emporte dans son histoire.
Par ailleurs, j'ajouterai que beaucoup d'autres éléments ne sont pas clairement expliqués. Et si vous avez lu ou écouté mon avis sur Annihilation, vous savez que j'aime ça. D'où vient la brume ? Du sous-sol, suite à un tremblement de terre, mais est-elle naturelle ou artificielle ? Cela, on l'ignore, et c'est tant mieux. Que va-t-il se passer à l'avenir ? La brume va-t-elle s'évaporer dans l'air et disparaître ? Ou, au contraire, tout contaminer ? Cette brume se limite-t-elle uniquement à Paris ? Tout cela, on ne le sait pas. Au mieux, on a quelques indices, comme l'alerte à la radio qui laisse penser que le pays tout entier est touché par la brume.
En conclusion, je recommande très chaudement ce film, et je ne cesserai pas de le répéter : enfin un excellent film de science-fiction français. Avis donc à tous les professionnels du cinéma, pour faire un excellent film de SF, il n'y a pas besoin d'un budget pharaonique ni de copier les Américains. Dans la brume en est la preuve. Et personnellement je veux plus de films comme ça.
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