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Ready Player One est fun et divertissant, comme un bonbon bourré de nostalgie qui fond dans la bouche durant deux bonnes heures. Les références à la pop culture sont nombreuses, et nul doute que les fans vont regarder le film au ralenti pour toutes les trouver. Il y en a pour tous les goûts et tous les âges. De Mad Max à Star Trek, en passant par Battlestar Glactica, Cowboy Bebop, Halo, Overwatch Akira, Gundam, Batman, Les Tortues Ninja, et bien d'autres. Certaines références sont discrètes, tandis que d'autres sont plus visibles, voire essentielles à l'intrigue du film, comme l'incroyable reconstitution de Shining. Le plus fou, c'est que Steven Spielberg soit parvenu à réunir autant de licences différentes dans un seul film, bien que le réalisateur n'ait pas précisé s'il a dû parfois mettre la main à la poche. Il semble pourtant avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires sans trop de difficulté et avec la bénédiction des différents détenteurs des droits. En même temps, difficile de refuser une telle demande à un réalisateur qui a plus d’une fois rapporté plusieurs millions de dollars au box office. En tout cas pour ceux qui ont accepté, car d’autres ont clairement refusé. Ainsi par exemple, le références à Star Wars sont très discrètes et le héros ne pilote pas de X-Wing, comme dans le livre. On me souffle également à l’oreille qu’Ultraman devait participé à la bataille final, mais qu’il fut remplacé par le Géant de Fer.
Malheureusement, c’est un peu tout ce que le film nous offre. Certes, il n’a aucun défaut majeur, mais ne fait hélas preuve d'aucune fulgurance. Le scénario est bien écrit, la mise en scène de Spielberg est toujours aussi agréable et efficace, en particulier durant la course, qui est absolument bluffante visuellement. Mais l'histoire n'est pas très originale, et les sujets abordés sont survolés et un peu trop caricaturaux à mon goût, bien que très contemporains avec l'utilisation des casques VR, par exemple.
J’ajouterais que certains choix m'ont laissé perplexe, comme l'introduction avec une voix off alors que certaines informations sont visibles à l'écran. Pourquoi répéter parfois deux fois la même chose ? Je comprends qu'il est nécessaire de bien introduire le spectateur à l'univers du film, mais de là à le prendre pour un idiot à ce point, il y a quand même des limites.
Par ailleurs, je me garderais bien d'évoquer les incohérences du film, comme la reconnaissance de mouvement qui n'est pas toujours très claire. Apparemment, si l'utilisateur possède juste un casque, le reste du corps n'est pas reconnu, sauf s'ils utilisent d'autres périphériques comme le tapis roulant. Pourtant, durant le film, on peut voir les personnages se mouvoir comme leur avatar virtuel, alors même qu'ils ne sont équipés que d'un casque. Certes, je comprends que tout se passe dans la tête, mais dans ce cas, pourquoi est-il nécessaire d'avoir des accessoires pour se mouvoir librement dans l'Oasis ? Et tout cela ne s’arrange pas quand le scénario décide si le moindre mouvement doit être reconnu ou non, comme lorsque que Wade tente d’insérer les clés.
En conclusion, Ready Player One ne prend donc pour ainsi dire aucun risque et se contente du minimum. Le résultat est spectaculaire, et Spielberg nous offre un film très divertissant. Malheureusement, cela est insuffisant pour moi. À titre personnel, je lui préfère de loin Avalon de Mamoru Oshii, qui est beaucoup moins fun, mais beaucoup plus cohérent et intéressant à tous les niveaux.
Malheureusement, c’est un peu tout ce que le film nous offre. Certes, il n’a aucun défaut majeur, mais ne fait hélas preuve d'aucune fulgurance. Le scénario est bien écrit, la mise en scène de Spielberg est toujours aussi agréable et efficace, en particulier durant la course, qui est absolument bluffante visuellement. Mais l'histoire n'est pas très originale, et les sujets abordés sont survolés et un peu trop caricaturaux à mon goût, bien que très contemporains avec l'utilisation des casques VR, par exemple.
J’ajouterais que certains choix m'ont laissé perplexe, comme l'introduction avec une voix off alors que certaines informations sont visibles à l'écran. Pourquoi répéter parfois deux fois la même chose ? Je comprends qu'il est nécessaire de bien introduire le spectateur à l'univers du film, mais de là à le prendre pour un idiot à ce point, il y a quand même des limites.
Par ailleurs, je me garderais bien d'évoquer les incohérences du film, comme la reconnaissance de mouvement qui n'est pas toujours très claire. Apparemment, si l'utilisateur possède juste un casque, le reste du corps n'est pas reconnu, sauf s'ils utilisent d'autres périphériques comme le tapis roulant. Pourtant, durant le film, on peut voir les personnages se mouvoir comme leur avatar virtuel, alors même qu'ils ne sont équipés que d'un casque. Certes, je comprends que tout se passe dans la tête, mais dans ce cas, pourquoi est-il nécessaire d'avoir des accessoires pour se mouvoir librement dans l'Oasis ? Et tout cela ne s’arrange pas quand le scénario décide si le moindre mouvement doit être reconnu ou non, comme lorsque que Wade tente d’insérer les clés.
En conclusion, Ready Player One ne prend donc pour ainsi dire aucun risque et se contente du minimum. Le résultat est spectaculaire, et Spielberg nous offre un film très divertissant. Malheureusement, cela est insuffisant pour moi. À titre personnel, je lui préfère de loin Avalon de Mamoru Oshii, qui est beaucoup moins fun, mais beaucoup plus cohérent et intéressant à tous les niveaux.
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